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LES 'EMEUTES DE LA FAIM' AU MAGHREB PRECIPITENT LA CHUTE DES REGIMES COLONIAUX

NDLR: Nous avons recu a la mi Mai des informations, que nous avons transmis a des freres tenant des sites internet, selon lesquelles des 'emeutes de la faim' seraient organisées pour maintenir les regimes coloniaux en place, notamment en Algerie, avant l'été, periode ou les jeunes sont en vacances, mais aussi periode ou la flambee des prix a des effets devastateurs sur ce qui reste des societés au Maghreb. 'L'abces devant etre crevé ' au plus vite !

Nos sources font etat d'aides directes de pays comme la France pour mater les revoltes des peuples Maghrebins. Selon nos sources, les leviers de commandements sur le terrain ne semblent pas au fait de la situation et les 'cerveaux' chargés de controler ses emeutes ne le peuvent plus du fait de la tres forte contestation populaire au niveau de plusieurs villes et régions en Algérie, et les tres fortes tensions sociales au Maroc, Tunisie, Mauritanie, nos sources ont a de nombreuses reprises fait etat de 'lames de fonds' qui destabiliseraient des pays comme les USA en quelques jours.

La 'peur' ayant pris les 'organisateurs' du gouvernement, suites aux rapports venant de ceux chargés de tater le poulx sur le terrain. Ces Tsunamis successifs devraient atteindre des effets visibles debut Juin, et les lames se succederont jusqu'a eviction des regimes en place ou l'obtention de meilleurs conditions de vie, ces gigantesques 'révoltes' a travers tout le Maghreb sont le fruit de quarante ans d'oppression de hagra, de massacres, de terrorisme soutenu par l'Union Européene, de la politique neo-coloniales de la France, destinées a asservir pour mieux servir les interets de quelques familles avides de pouvoir dans la région, sous couvert d'interets geo-strategiques, de flux d'hydrocarbures et toutes sortes de mythes et de raisons d'etats qui font que nous en sommes arrives la...
Serait-ce la révolution avant l'Heure ? Nous l'esperons pour nos familles vivant la-bas

La situation fait tache d'huile et s'étend d'heures en heures a plusieurs villes notamment en Algérie, qui osera tirer sur la population ? Sarkosy lui-meme ?
La fin d'un cycle, la fin de la colonisation, nous vivons, et que feriez-vous a leurs places.... Ils sont dans leur droit le plus total !

Wa Allah 'alam

AS



Des édifices brûlés et saccagés: Oran sur des braises
par H. Barti, Le Quotidien d'Oran, 28 mai 2008


Oran a vécu hier, pour la seconde journée consécutive, au rythme de violences et de dégradations. Des affrontements, parfois très violents, ont éclaté dans presque l'ensemble des quartiers de la ville.

Au Haï El-Makkari, ex-St Eugène, un CEM, en l'occurrence Dorgham Hnifi, a été incendié par des casseurs.

Cette violence a contraint les parents à se diriger en masse vers les écoles où leurs enfants passaient leurs examens de sixième. Un vrai calvaire pour des parents morts d'inquiétude et largement pénalisés par l'absence totale de transport en commun. Les chefs d'établissement ont décidé, sur instruction des autorités locales, de garder les enfants entre midi et 14h, afin et de leur assurer les repas et leur éviter des risques inutiles.

Au-delà de la déception « sportive » que la relégation du Mouloudia d'Oran peut provoquer chez les amoureux du club, les événements qu'a connus hier, la ville d'Oran, avaient des allures d'une véritable « révolte » dirigée contre tout. Au niveau de certaines grandes artères, notamment au centre-ville, c'était la désolation. Les magasins ont, dès les premières heures de la journée, baissé leurs rideaux de peur d'être pris pour cibles. Cela n'a pas empêché des groupes de personnes parfois encagoulés d'entrer par effraction dans certains locaux, à l'exemple de celles de « Lotto » et de « Nokia », situés tous les deux à la Rue Larbi Ben M'hidi, pour les piller. La grande Poste, située à la Place Maghreb au centre-ville, a également été saccagée dans l'après-midi d'hier. Le cinéma Maghreb, ex-Régent, a lui aussi été ciblé. Les émeutiers ont arraché les sièges de la salle pour les brûler à l'extérieur sur la chaussée.

Des administrations publiques, telles que le siège de l'Algérienne des Eaux et de l'antenne d'ERIAD sise à El-Hamri, ont été les premiers à payer les frais, dès la soirée de lundi à mardi, de cette violence brutale. Ces administrations ont été presque totalement saccagées et pillées par des jeunes et des moins jeunes surexcités. Selon des responsables de l'antenne ERIAD, située à l'avenue des Martyrs à El-Hamri, entre 400 et 500 quintaux de farine ont été volés par des casseurs qui s'en sont pris également à un semi-remorque de l'entreprise et à un véhicule privé propriété d'un des travailleurs qui a été complètement carbonisé après qu'on y ait mis le feu.

Hier, la livraison de farine aux boulangers d'Oran n'a pu être assurée, affirment les mêmes sources, qui n'écartent pas l'éventualité d'une pénurie de pain pour manque de cette matière première.

Par ailleurs, l'agence CNEP du Boulevard Zirout Youcef au Plateau et des banques étrangères, à l'exemple d'ABC à l'Avenue Sidi Chahmi, à Delmonte ou encore Société Générale à l'Avenue Farès El-Houari, dans le quartier de Maraval, ont été également attaquées. Le siège de l'Echo d'Oran, dont le propriétaire est le président actuel du Mouloudia d'Oran, a également été pris pour cible avant-hier soir. Mais, hormis des vitres brisées, on n'a pas enregistré de dégâts importants, grâce à une intervention rapide des forces de l'ordre, qui ont décidé de fixer une patrouille de police à proximité du siège.

Dans le quartier de Plateau, précisément au niveau de la Rue des frères Niati, fait important à être souligné, la population est intervenue pour chasser les casseurs. En effet, des affrontements ont eu lieu entre des habitants appuyés par des policiers en civil, reconnaissables à leurs talkies-walkies en main, et des émeutiers venus du quartier mitoyen de M'dina Djédida pour s'attaquer au siège de la 2ème Sûreté urbaine.

« Ces gens n'ont rien à avoir avec le football ou le sport. Ils n'ont qu'un seul but, c'est casser des édifices et des biens publics et les piller. Défendez vos biens », a hurlé un des habitants à l'adresse de ses jeunes voisins qui ont fini par prendre les devants, munis de pierres et de bâtons, et repousser la vague d'émeutiers.

En dépit de leur nombre important, et des moyens impressionnants dont elles disposaient, notamment des chasse-neige et autres engins antiémeute, les forces de l'ordre ont été considérablement gênées par cet « éparpillement » des zones de tension. Avec le centre-ville et la banlieue Est d'Oran, le quartier populaire d'El-Hamri a été le premier à enregistrer, avant-hier soir, ces scènes de violences. Mais, hier, la violence s'est propagée comme une traînée de poudre, pour atteindre presque la totalité des quartiers de la ville. Des scènes d'une rare violence ont été observées au niveau de la pénétrante de Delmonte, non loin du siège de la station régionale de l'ENTV.

Des groupuscules d'émeutiers éparpillés en plusieurs endroits se relayaient pour arroser les éléments de la brigade antiémeute de projectiles de tout genre. Les policiers ripostaient en lançant des bombes lacrymogènes. Les émeutiers se servaient des publiphones, arrachés la matinée et la veille, pour bloquer la route et empêcher l'avancée des véhicules de police. De temps à autre, on pouvait apercevoir des jeunes émeutiers blessés tomber par terre puis portés par leurs acolytes avant de disparaître dans les rues sinueuses du quartier populaire de Delmonte. Des scènes aussi brutales étaient également constatées au niveau du quartier de Plateau où un débit de boissons alcoolisées a été pris pour cible.

Jusqu'à une heure tardive, la tension était toujours à son comble dans certains quartiers, comme Yaghmoracen.

Au quartier Haï Edhaya, ex-Petit Lac, des casseurs ont mis le feu au siège de la CNEP Immo, alors que celui mitoyen de la CNEP banque a été saccagé et pillé.

Un climat de terreur régnait tout au long de cette journée, qui a coïncidé avec la tenue des examens de sixième pour les élèves du primaire. Une journée que la population oranaise ne risque pas d'oublier de si tôt, même si le pire reste à craindre pour les jours à venir.

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